mardi 13 mai 2014

Au creux les oubliés de Francine Kahn - Editions NAÏVE


Editions Naïve ( janvier 2014)
130 pages
17€
Présentation de l'éditeur:
Un homme, une femme, juif-allemands, quittent leur bourg du sud de l’Allemagne à la fin des années 30, chassés par la montée du nazisme. Traqués, ils connaîtront l’exil en France, puis les camps… Plus tard, leurs enfants naissent en France et, dans les années 70, ils émigrent en Israël, pour revenir de nouveau en France.
En résumé - Je ne pourrais pas vous faire un résumé compréhensible de ce livre car je n'ai clairement pas réussi à comprendre le fond, ni la forme de cette histoire. Je vais donc m'en abstenir et vous laisser lire la présentation de l'éditeur à la place.
Pourquoi ce livre? - Il est rare que je lise des romans contemporains, encore moins ceux qui sont susceptibles d'être trop réalistes ou tristes. Mais la période de la seconde guerre mondiale et toutes les horreurs qui ont eu lieues  à cette époque me laissent toujours perplexes et curieuses. Alors quand j'ai lu le résumé de ce roman, j'ai eu envie de tenter l'aventure. Malheureusement, je peux dire que je n'ai pas pu accéder à ce que l'auteur a voulu partager avec le lecteur dans ce livre et je vais tenter de vous expliquer pourquoi.
Un style haché - Le style de l'auteur a été particulièrement compliqué pour moi. Francine Kahn propose un style haché, composé très souvent de courts morceaux de phrases et même parfois d'associations de mots sans aucun verbe, ce qui est compliqué à apprivoiser. Et pour tout dire, je n'y suis d'ailleurs pas arrivée. Il s'agit d'un court roman, qui va se lire vite, d'autant plus avec des phrases aussi courtes, mais bien que j'ai avancé dans ma lecture sans difficulté, j'ai l'impression de n'avoir rien retenu de ce que j'ai lu.
Une trame difficile à suivre - C'est vraiment une drôle d'impression assez compliquée à décrire, mais j'ai lu ce roman, comme j'aurais lu une suite de mots, sans forcément de fil conducteur. Je m'attendais vraiment à être touchée par l'histoire de ses personnages, à m'attacher à eux, à ce qu'ils ont vécu, mais ce style d'écriture m'en a vraiment empêchée. J'ai du à de nombreuses reprises, revenir sur mes pages pour essayer de comprendre de quoi on parlait, ce qui s'était passé avant etc.. mais malgré cela, je ne suis pas arrivée à comprendre où voulait en venir l'auteur. On passe d'une période à une autre, sans bien comprendre ce qui s'est passé avant, l'importance de tel ou tel passage etc... Tout est comme survolé, vu de loin, avec une plume qui est pourtant bien travaillée, mais qui a peut-être, en voulant trop intellectualiser les choses, rendu cette lecture assez fade.
Des personnages auxquels on ne peut pas s'attacher - Comme je vous le disais, j'ai déjà eu du mal à trouver un fil conducteur à cette histoire et j'ai eu également des difficultés au début à savoir quels personnages on suivait, quels sont vraiment les protagonistes principaux de l'histoire, et ce qui les rend important justement. Je n'ai donc eu à aucun moment la possibilité de m'y attacher et donc de trouver un point d’intérêt au roman à travers eux...   
En bref- Une lecture qui m'a déçue et que j'ai vraiment trouvé compliquée à suivre, malgré une plume que l'on sent travaillée.

Œil vif, jambes en losange, doigts maintenant l'archet, verts eux aussi. Le long du pardessus et de sa casquette, des losanges, pourpres et violets. Les yeux pétillants, immobiles, écoutent eux aussi la mélodie. Aérien, la tête doucement penchée sur l’instrument, pieds posés sur les toits des maisons en bois d'un shtetl, la bourgade juive de là bas, près de Kiev, Bratslav ou Odessa.

Lettre K au challenge:

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